Les décisions et vous star
La personnalité
On peut éventuellement contester l’arbitraire de certains méthodes utilisées par certains recruteurs : astrologie, numérologie ou même entretiens orientés, mais on doit aussi pour la sécurité et le bien-être des patients ne pas négliger l’importance de la personnalité des professionnels de santé.
Comme nous l’avons indiqué dans l’introduction, les épreuves de personnalité pour la sélection des candidats prennent la forme quasi exclusive de questionnaires.
En effet les épreuves individuelles sur matériel projectif sont d’une utilisation trop complexe, et d’un maniement trop lourd pour ce type de sélection. D’autre part ces épreuves sont faites pour l’examen clinique; elles s’intéressent prioritairement au fonctionnement psychique d’individus malades ou en difficulté dans un but thérapeutique. Elles ne sont donc pas adaptées au public des candidats aux écoles paramédicales.
Par contre, les questionnaires sont faciles à faire passer et correspondent mieux aux objectifs que les équipes techniques ont fixés. Ils permettent d’une part de vérifier l’équilibre mental, et d’autre part la compatibilité de la personnalité avec la profession. Enfin les meilleurs outils contrôlent la sincérité des candidats.
Dans tous les cas, il parait indispensable de réserver une place particulière à ce type d’épreuves.
Le principe à retenir est de considérer ces outils comme des analyses faites à un instant donné, qui ne doivent pas être confondues avec des mesures normatives et absolues. Il restera toujours un risque d’erreur si minime soit-il qui nous obligera à la plus grande prudence. Si ces tests permettent d’éliminer certains sujets franchement pathologiques, pour beaucoup d’autres, les résultats devront toujours être confirmés par une autre méthode d’investigation : autres tests ou entretien. Or comme nous le verrons dans la dernière partie de cet ouvrage l’entretien reste un moment irremplaçable de la sélection
C’est pourquoi nous préconisons d’utiliser le questionnaire comme support d’entretien d’admission. Qu’il soit passé systématiquement au cours de l’admissibilité ou réservé à la deuxième étape, il permet à l’examinateur de reprendre les items qui posent questions et d’approfondir certains domaines ou certains traits. Par exemple quand un sujet a répondu qu’il n’aimait pas les étrangers, il semble nécessaire de reposer ou de reformuler cette interrogation pour vérifier si le candidat est capable de traiter tous les malades avec la même attention et s’il respecte bien ce principe d’universalité.
Nous verrons pratiquement à la fin du test qui vous est proposé quels sont effectivement les domaines sensibles sur lesquels l’examinateur devra s’appesantir.
On peut éventuellement contester l’arbitraire de certains méthodes utilisées par certains recruteurs : astrologie, numérologie ou même entretiens orientés, mais on doit aussi pour la sécurité et le bien-être des patients ne pas négliger l’importance de la personnalité des professionnels de santé.
Comme nous l’avons indiqué dans l’introduction, les épreuves de personnalité pour la sélection des candidats prennent la forme quasi exclusive de questionnaires.
En effet les épreuves individuelles sur matériel projectif sont d’une utilisation trop complexe, et d’un maniement trop lourd pour ce type de sélection. D’autre part ces épreuves sont faites pour l’examen clinique; elles s’intéressent prioritairement au fonctionnement psychique d’individus malades ou en difficulté dans un but thérapeutique. Elles ne sont donc pas adaptées au public des candidats aux écoles paramédicales.
Par contre, les questionnaires sont faciles à faire passer et correspondent mieux aux objectifs que les équipes techniques ont fixés. Ils permettent d’une part de vérifier l’équilibre mental, et d’autre part la compatibilité de la personnalité avec la profession. Enfin les meilleurs outils contrôlent la sincérité des candidats.
Dans tous les cas, il parait indispensable de réserver une place particulière à ce type d’épreuves.
Le principe à retenir est de considérer ces outils comme des analyses faites à un instant donné, qui ne doivent pas être confondues avec des mesures normatives et absolues. Il restera toujours un risque d’erreur si minime soit-il qui nous obligera à la plus grande prudence. Si ces tests permettent d’éliminer certains sujets franchement pathologiques, pour beaucoup d’autres, les résultats devront toujours être confirmés par une autre méthode d’investigation : autres tests ou entretien. Or comme nous le verrons dans la dernière partie de cet ouvrage l’entretien reste un moment irremplaçable de la sélection
C’est pourquoi nous préconisons d’utiliser le questionnaire comme support d’entretien d’admission. Qu’il soit passé systématiquement au cours de l’admissibilité ou réservé à la deuxième étape, il permet à l’examinateur de reprendre les items qui posent questions et d’approfondir certains domaines ou certains traits. Par exemple quand un sujet a répondu qu’il n’aimait pas les étrangers, il semble nécessaire de reposer ou de reformuler cette interrogation pour vérifier si le candidat est capable de traiter tous les malades avec la même attention et s’il respecte bien ce principe d’universalité.
Nous verrons pratiquement à la fin du test qui vous est proposé quels sont effectivement les domaines sensibles sur lesquels l’examinateur devra s’appesantir.
quizQuestions du QCM
- 1 En général, je ne tiens pas à participer aux décisions importantes.
- 2 Je serais capable de faire des recommandations contraires à mes convictions personnelles.
- 3 Seules les personnes qualifiées dans le domaine concerné devraient participer aux débats.
- 4 J’adore travailler selon un protocole bien défini.
- 5 Je souhaite avoir ma part de responsabilités dans les décisions importantes et je n’ai aucun mal à justifier mes conclusions.
- + 7 questions
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