Le travail des femmes
• Plan du type « évolution-limites »
Malgré des différences encore sensibles entre milieux géographiques, sociaux et culturels, le travail des femmes tend à augmenter partout et à se généraliser.
Cette évolution vers plus d’autonomie conduit les femmes à affirmer légitimement leur droit à plus d’égalité avec les hommes.
Si dans certains domaines on peut parler de nouveau statut, à l’inverse, dans d’autres, des progrès sont encore à accomplir.
Evolution. Vers une reconnaissance.
Pendant les années de guerre et en l’absence d’hommes, les femmes ont prouvé leur capacité à maintenir une activité économique nationale. Occupant tous les postes jusque-là réservés aux hommes, elles ont prouvé leur savoir-faire et leurs possibilités. Ce constat a amené une prise de conscience qui a débouché d’abord sur le droit de vote (1945) puis sur une participation des femmes de plus en plus active à la vie publique et à la vie politique.
Responsabilités associatives et mandats électifs n’ont cessé de croître.
Accédant progressivement à la même scolarité que les garçons, et réussissant aussi bien sinon mieux qu’eux, les femmes exercent des métiers de plus en plus variés. Magistrats, médecins, chefs d’entreprises ou conductrices d’autobus, les femmes affirment leurs compétences et font valoir leurs droits. Elles demandent l’égalité des chances et des carrières.
Concernant la vie familiale, devenant de plus en plus autonomes, elles demandent le divorce plus souvent que les hommes et vivent davantage en familles monoparentales.
Limites. Mais cette évolution n’est pas toujours profitable aux femmes.
Statistiquement, les femmes sont plus touchées par le chômage, car elles sont globalement encore aujourd’hui moins qualifiées que les hommes. Le temps partiel typiquement féminin leur permet en partie de concilier vie professionnelle et vie familiale mais les écarts de salaires restent réels et souvent injustifiés.
Sur le plan familial, les femmes se voient encore largement attribuer les tâches domestiques (90 % du lavage, du repassage, de la couture ou du nettoyage). Ces prestations plutôt dévalorisées et effectuées gratuitement représentent l’équivalent de notre produit intérieur brut. Elles représentent la plupart du temps une double journée de travail. Cette répartition est tacite.
La femme est également placée au centre du foyer et garante de sa cohésion. Elle choisit de plus en plus sa maternité et se voit confier très largement le droit de garde en cas de divorce. Mais dans ce dernier cas encore son niveau de vie baisse aussi très souvent.
Conclusion. Le poids de l’éducation et de la culture n’ont pas encore permis aux femmes qui travaillent chez elles ou à l’extérieur d’obtenir les mêmes droits que les hommes. L’apprentissage précoce des rôles selon le sexe et leur intériorisation durable a été remis en question dans les années soixante-dix par le courant féministe.
Près de trente ans plus tard, de nombreuses différences subsistent.
• Plan du type « évolution-limites »
Malgré des différences encore sensibles entre milieux géographiques, sociaux et culturels, le travail des femmes tend à augmenter partout et à se généraliser.
Cette évolution vers plus d’autonomie conduit les femmes à affirmer légitimement leur droit à plus d’égalité avec les hommes.
Si dans certains domaines on peut parler de nouveau statut, à l’inverse, dans d’autres, des progrès sont encore à accomplir.
Evolution. Vers une reconnaissance.
Pendant les années de guerre et en l’absence d’hommes, les femmes ont prouvé leur capacité à maintenir une activité économique nationale. Occupant tous les postes jusque-là réservés aux hommes, elles ont prouvé leur savoir-faire et leurs possibilités. Ce constat a amené une prise de conscience qui a débouché d’abord sur le droit de vote (1945) puis sur une participation des femmes de plus en plus active à la vie publique et à la vie politique.
Responsabilités associatives et mandats électifs n’ont cessé de croître.
Accédant progressivement à la même scolarité que les garçons, et réussissant aussi bien sinon mieux qu’eux, les femmes exercent des métiers de plus en plus variés. Magistrats, médecins, chefs d’entreprises ou conductrices d’autobus, les femmes affirment leurs compétences et font valoir leurs droits. Elles demandent l’égalité des chances et des carrières.
Concernant la vie familiale, devenant de plus en plus autonomes, elles demandent le divorce plus souvent que les hommes et vivent davantage en familles monoparentales.
Limites. Mais cette évolution n’est pas toujours profitable aux femmes.
Statistiquement, les femmes sont plus touchées par le chômage, car elles sont globalement encore aujourd’hui moins qualifiées que les hommes. Le temps partiel typiquement féminin leur permet en partie de concilier vie professionnelle et vie familiale mais les écarts de salaires restent réels et souvent injustifiés.
Sur le plan familial, les femmes se voient encore largement attribuer les tâches domestiques (90 % du lavage, du repassage, de la couture ou du nettoyage). Ces prestations plutôt dévalorisées et effectuées gratuitement représentent l’équivalent de notre produit intérieur brut. Elles représentent la plupart du temps une double journée de travail. Cette répartition est tacite.
La femme est également placée au centre du foyer et garante de sa cohésion. Elle choisit de plus en plus sa maternité et se voit confier très largement le droit de garde en cas de divorce. Mais dans ce dernier cas encore son niveau de vie baisse aussi très souvent.
Conclusion. Le poids de l’éducation et de la culture n’ont pas encore permis aux femmes qui travaillent chez elles ou à l’extérieur d’obtenir les mêmes droits que les hommes. L’apprentissage précoce des rôles selon le sexe et leur intériorisation durable a été remis en question dans les années soixante-dix par le courant féministe.
Près de trente ans plus tard, de nombreuses différences subsistent.
quizQuestions du QCM
- 1 La population active se définit comme l'ensemble de la population en âge de travailler disponible sur le marché de l'emploi, y compris les chômeurs.
- 2 Le travail à temps partiel est un choix de certains salariés.
- 3 En France, aujourd'hui, on trouve plus facilement un travail sans diplôme.
- 4 Le plein-emploi est atteint quand le taux de chômage se situe entre 3,5 % et 4 %.
- 5 En France, 7 % de travailleurs ne peuvent pas vivre de leur salaire.
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