Bioéthique star
La bioéthique
• Plan du type « constat-conséquences »
Les progrès de la médecine et des sciences en général marquent notre histoire par leurs effets déterminants sur la longévité, la baisse de la mortalité et le confort des soins apportés aux malades. Le champ des connaissances paraissant illimité, la recherche s’est trouvée encouragée dans tous les domaines y compris dans celui de la biologie. De récentes expérimentations ont cependant amorcé une réflexion philosophique qui a débouché sur la formulation de recommandations et de règles morales pour protéger l’avenir de notre espèce contre les risques de dérives.
Constat. De plus en plus et dans de nombreux domaines, le chercheur intervient dans des zones sensibles qui suscitent réflexion et prudence.
— La procréation assistée qui permet à de plus en plus de couples déclarés d’avoir des enfants.
— Les manipulations génétiques d’abord sur les plantes puis envisagées sur l’homme (ex. clones).
— Les dons et greffes d’organes organisés à l’échelle internationale.
— L’expérimentation sur l’homme bien connue dans certains services sous le nom de «protocoles» mais bien plus secrète dans de nombreuses autres circonstances.
Conséquences. Des dérives sont possibles.
La tentation d’eugénisme et la recherche de la perfection peuvent conduire à des excès comme la théorie tristement célèbre de la « race pure ».
Le choix du sexe d’un enfant peut entraîner de graves déséquilibres démographiques (ex. sur-représentation d’un sexe).
La conservation congelée de gamètes et d’embryons pose le problème de leur utilisation future.
La procréation en laboratoire peut conduire à une remise en question fondamentale des rôles parentaux (paternel en particulier).
Les pressions mercantiles peuvent inciter au trafic d’organes, aux mutilations (voir dans les pays du tiers monde).
Le souci d’efficacité de certains chercheurs peut déboucher sur l’expérimentation sur des cobayes humains (prisonniers, déshérités...).
Conclusion. Quand on touche à la vie, on s’approprie un pouvoir quasi divin. Sans contrôle, ces actions qui au départ peuvent paraître généreuses, comportent des risques de dérives trop importants pour que les législateurs ne prennent pas de disposition pour protéger les populations vivantes et futures. Ces mesures passent par le rappel d’un code moral et déontologique.
• Plan du type « constat-conséquences »
Les progrès de la médecine et des sciences en général marquent notre histoire par leurs effets déterminants sur la longévité, la baisse de la mortalité et le confort des soins apportés aux malades. Le champ des connaissances paraissant illimité, la recherche s’est trouvée encouragée dans tous les domaines y compris dans celui de la biologie. De récentes expérimentations ont cependant amorcé une réflexion philosophique qui a débouché sur la formulation de recommandations et de règles morales pour protéger l’avenir de notre espèce contre les risques de dérives.
Constat. De plus en plus et dans de nombreux domaines, le chercheur intervient dans des zones sensibles qui suscitent réflexion et prudence.
— La procréation assistée qui permet à de plus en plus de couples déclarés d’avoir des enfants.
— Les manipulations génétiques d’abord sur les plantes puis envisagées sur l’homme (ex. clones).
— Les dons et greffes d’organes organisés à l’échelle internationale.
— L’expérimentation sur l’homme bien connue dans certains services sous le nom de «protocoles» mais bien plus secrète dans de nombreuses autres circonstances.
Conséquences. Des dérives sont possibles.
La tentation d’eugénisme et la recherche de la perfection peuvent conduire à des excès comme la théorie tristement célèbre de la « race pure ».
Le choix du sexe d’un enfant peut entraîner de graves déséquilibres démographiques (ex. sur-représentation d’un sexe).
La conservation congelée de gamètes et d’embryons pose le problème de leur utilisation future.
La procréation en laboratoire peut conduire à une remise en question fondamentale des rôles parentaux (paternel en particulier).
Les pressions mercantiles peuvent inciter au trafic d’organes, aux mutilations (voir dans les pays du tiers monde).
Le souci d’efficacité de certains chercheurs peut déboucher sur l’expérimentation sur des cobayes humains (prisonniers, déshérités...).
Conclusion. Quand on touche à la vie, on s’approprie un pouvoir quasi divin. Sans contrôle, ces actions qui au départ peuvent paraître généreuses, comportent des risques de dérives trop importants pour que les législateurs ne prennent pas de disposition pour protéger les populations vivantes et futures. Ces mesures passent par le rappel d’un code moral et déontologique.
quizQuestions du QCM
- 1 Bioéthique est un mot construit éthymologiquement à partir de deux mots grecs signifiant :
- 2 Le premier Conseil consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé en France date de :
- 3 Un « embryon orphelin » est :
- 4 La médecine dite prédictive consiste à :
- 5 Le parlement islandais a autorisé en 1998 une société privée américaine à :
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