MIGRATIONS - DISCRIMINATIONS star star star
L’immigration
• Plan de type « constat-perspectives »
Cheval de bataille de certains partis politiques d’extrême droite, l’installation d’étrangers en France suscite des réactions opposées et parfois violentes.
Accusées par le Front National et par certains concitoyens d’être cause d’insécurité et de chômage, quelques ethnies ne s’intégrent pas et vivent dans des sortes de ghettos où elles sont devenues majoritaires et où s’amplifient nombre de problèmes sociaux dont celui de la délinquance juvénile.
Pourtant, la France est traditionnellement une terre d’accueil où de nombreuses vagues d’immigration se sont succédé. A tel point que d’aucuns affirment que les trois quarts de la population française seraient d’origine étrangère. En prenant les noms de famille, on retrouve effectivement les traces de ces apports successifs.
La crise économique grave que connaît notre pays depuis 25 ans semble avoir changé les données du problème. Mais nos prédécesseurs n’ont-ils pas eu le même type de réaction face à la venue d’étrangers à d’autres époques?
La France doit-elle fermer hermétiquement ses frontières et rompre avec ses traditions d’asile ou au contraire continuer à s’ouvrir sur le monde et adopter résolument une conception mondialiste de l’économie et de la démographie ?
Constat. Une tradition d’accueil.
Selon les besoins en main-d’½uvre d’une part et les événements politiques extérieurs d’autre part, la France a accueilli tout au long de son histoire des vagues successives d’immigrants.
Au cours de ce siècle, les demandes de l’industrie, de l’agriculture et du bâtiment ont fait venir des « bras » pour renforcer ou compléter les forces vives de notre pays : Polonais, Italiens, Espagnols, Africains et Portugais.
Ces étrangers ont apporté une forte contribution à la reconstruction et au relèvement économique d’après-guerre. Généralement, les tâches qui étaient réservées à ces travailleurs souvent très peu qualifiés ont été celles que les Français ne voulaient pas faire : pénibles, dangereuses ou méprisées.
Pourtant, concentrée sur des bassins d’emploi précis, cette nouvelle population s’est bien intégrée et de nombreuses unions mixtes ont favorisé cette assimilation considérée ensuite comme enrichissante.
Le contexte de crise économique actuel semble avoir changé cette tradition.
Certains hommes politiques ont désigné l’étranger comme responsable des problèmes de chômage, de logement, de délinquance et de la Sécurité sociale.
Une montée de nationalisme a rendu plus difficile l’acceptation de cultures et de religions différentes, et la cohabitation est devenue parfois très conflictuelle.
Les contrôles et la chasse aux clandestins sont à l’ordre du jour.
La France, qui figure parmi les pays industrialisés les plus riches, peut-elle réellement et sérieusement fermer ses frontières sans tenir compte du reste du monde?
Perspectives. Une politique concertée et réfléchie.
Les frontières de la France et celles de la Communauté européenne ne sont pas étanches et une décision de rejet des non-ressortissants ne peut s’appliquer qu’avec l’adhésion totale des autres pays.
Mais la France et l’Europe ne peuvent pas ignorer les difficultés multiples que connaissent grand nombre de parties du monde.
Nous ne pouvons pas rester insensibles à la misère, à la faim, aux guerres, aux persécutions et à toutes les souffrances que vivent nos frères humains.
Un nécessaire équilibre dans les relations entre pays riches et pays pauvres, entre les démocraties et les autres formes de gouvernement doit être trouvé. Sans nécessairement s’ingérer, la France doit rester attentive et solidaire.
Conclusion. La réaction de rejet brutal de l’autre n’est donc pas une solution. L’ouverture sans limite non plus. Une réflexion collective permettra de concilier cohésion nationale et équilibre planétaire.
La construction de l’Europe passe par cette détermination politique.
• Plan de type « constat-perspectives »
Cheval de bataille de certains partis politiques d’extrême droite, l’installation d’étrangers en France suscite des réactions opposées et parfois violentes.
Accusées par le Front National et par certains concitoyens d’être cause d’insécurité et de chômage, quelques ethnies ne s’intégrent pas et vivent dans des sortes de ghettos où elles sont devenues majoritaires et où s’amplifient nombre de problèmes sociaux dont celui de la délinquance juvénile.
Pourtant, la France est traditionnellement une terre d’accueil où de nombreuses vagues d’immigration se sont succédé. A tel point que d’aucuns affirment que les trois quarts de la population française seraient d’origine étrangère. En prenant les noms de famille, on retrouve effectivement les traces de ces apports successifs.
La crise économique grave que connaît notre pays depuis 25 ans semble avoir changé les données du problème. Mais nos prédécesseurs n’ont-ils pas eu le même type de réaction face à la venue d’étrangers à d’autres époques?
La France doit-elle fermer hermétiquement ses frontières et rompre avec ses traditions d’asile ou au contraire continuer à s’ouvrir sur le monde et adopter résolument une conception mondialiste de l’économie et de la démographie ?
Constat. Une tradition d’accueil.
Selon les besoins en main-d’½uvre d’une part et les événements politiques extérieurs d’autre part, la France a accueilli tout au long de son histoire des vagues successives d’immigrants.
Au cours de ce siècle, les demandes de l’industrie, de l’agriculture et du bâtiment ont fait venir des « bras » pour renforcer ou compléter les forces vives de notre pays : Polonais, Italiens, Espagnols, Africains et Portugais.
Ces étrangers ont apporté une forte contribution à la reconstruction et au relèvement économique d’après-guerre. Généralement, les tâches qui étaient réservées à ces travailleurs souvent très peu qualifiés ont été celles que les Français ne voulaient pas faire : pénibles, dangereuses ou méprisées.
Pourtant, concentrée sur des bassins d’emploi précis, cette nouvelle population s’est bien intégrée et de nombreuses unions mixtes ont favorisé cette assimilation considérée ensuite comme enrichissante.
Le contexte de crise économique actuel semble avoir changé cette tradition.
Certains hommes politiques ont désigné l’étranger comme responsable des problèmes de chômage, de logement, de délinquance et de la Sécurité sociale.
Une montée de nationalisme a rendu plus difficile l’acceptation de cultures et de religions différentes, et la cohabitation est devenue parfois très conflictuelle.
Les contrôles et la chasse aux clandestins sont à l’ordre du jour.
La France, qui figure parmi les pays industrialisés les plus riches, peut-elle réellement et sérieusement fermer ses frontières sans tenir compte du reste du monde?
Perspectives. Une politique concertée et réfléchie.
Les frontières de la France et celles de la Communauté européenne ne sont pas étanches et une décision de rejet des non-ressortissants ne peut s’appliquer qu’avec l’adhésion totale des autres pays.
Mais la France et l’Europe ne peuvent pas ignorer les difficultés multiples que connaissent grand nombre de parties du monde.
Nous ne pouvons pas rester insensibles à la misère, à la faim, aux guerres, aux persécutions et à toutes les souffrances que vivent nos frères humains.
Un nécessaire équilibre dans les relations entre pays riches et pays pauvres, entre les démocraties et les autres formes de gouvernement doit être trouvé. Sans nécessairement s’ingérer, la France doit rester attentive et solidaire.
Conclusion. La réaction de rejet brutal de l’autre n’est donc pas une solution. L’ouverture sans limite non plus. Une réflexion collective permettra de concilier cohésion nationale et équilibre planétaire.
La construction de l’Europe passe par cette détermination politique.
quizQuestions du QCM
- 1 Lequel ou lesquels des éléments suivants sont pris en compte pour définir ce qu'est un immigré (plusieurs réponses possibles)?
- 2 Combien y avait-il d'immigrés en France en 2006, en millions?
- 3 Quelle était la proportion de personnes nées à l'étranger dans la population totale de la France en 2007?
- 4 Quelle était la proportion de personnes étrangères dans la population totale de la France en 2005?
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