La communication et vous star
Tests de personnalité
Ils peuvent également appréhender un trait particulier ou la personnalité dans son ensemble. Certains par exemple s’intéressent à la sociabilité, à l’esprit d’entreprise, ou encore aux tendances névrotiques et d’autres tentent d’appréhender toute l’affectivité.
Pour simplifier, les plus utilisés de ces outils seront regroupés en deux catégories : les épreuves projectives et les questionnaires.
• Épreuves projectives
Le fameux test des taches d’encre (Rorschach) ou celui des planches à commenter (TAT) sont des épreuves projectives. Ils se passent individuellement et le sujet par ses réponses livre ou «projette» une partie de sa vie affective qu’elle soit contrôlée ou inconsciente; toutes ses réponses sont codifiées comptées, transformées en pourcentage et comparées à des populations témoins. Ces épreuves sont utilisées en psychologie clinique et pathologique et donc pratiquement jamais à l’entrée des écoles paramédicales.
D’autres tests utilisent des images, des dessins ou des phrases à compléter; leur passation est plus simple, mais l’examinateur préférera souvent la passation individuelle pour noter les réactions du sujet ; hésitations, lapsus, confusion de mots, mots déformés....Là encore, l’affectivité et les mécanismes de défense sont l’objet d’une attention particulière de la part du psychologue.
• Questionnaires
Ils sont d’utilisation plus courante et plus rapide; ils sont plus faciles à faire passer et à corriger; ils peuvent être individuels ou collectifs et là encore soit être orientés vers un trait particulier soit s’intéresser à la personnalité globale d’un individu comme les « tests multiphasiques ».
Le plus souvent ils se présentent sous la forme d’affirmations à classer en « vrai/faux » et parfois «je ne sais pas ».
Par exemple, la phrase «j’aime les films d’épouvante» cochée dans la colonne « vrai » signifie que le candidat aime vraiment ce genre de films
Pour accentuer la typologie et valider l’épreuve, la réponse «je ne sais pas » doit être la moins utilisée possible ou même inexistante. Ces phrases sont généralement des opinions des goûts, des intérêts, des sentiments, ou même des conduites dans des circonstances particulières. Certaines peuvent paraître assez neutres, voire banales et d’autres au contraire beaucoup plus personnelles, voire intimes quelquefois. L’aspect «projectif» est souvent plus perceptible.
Ces phrases doivent toujours être univoques et compréhensibles par tous.
Si quelques fois leur objectif est clair, pour d’autres au contraire il peut être diffus ou caché. Certaines questions seront répétées sous forme légèrement différente pour apprécier la sincérité du candidat. En effet, la valeur de ce type d’épreuve dépend en grande part de la franchise avec laquelle le sujet répond. Or, si ce principe est contenu dans la consigne de début de séance, les candidats s’adapteront souvent aux attentes du sélectionneur ou plus exactement à l’idée qu’ils ont de ces attentes. Le risque est donc que le sujet se montre sous un jour très favorable ou encore tel qu’il voudrait être et non tel qu’il est.
La formulation des questions, la détection du mensonge et toutes les méthodes de validation sont donc primordiales. Tout psychologue reconnaîtra cependant que malgré la bonne efficacité de ces techniques certains candidats garderont toujours l’art du mensonge et témoigneront ainsi d’une certaine forme d’intelligence!
Comme pour les autres méthodes d’observations cliniques, les questionnaires doivent être passés par une population témoin au cours de la construction et pour l’étalonnage y compris l’échelle de mensonge ou de sincérité. Cette population peut être soit un échantillon représentatif de la population qui utilisera l’épreuve soit au contraire une population aux caractéristiques particulière comme par exemple des sujets atteints d’une maladie mentale ou des personnes exerçant une profession donnée. Ainsi, la comparaison des résultats d’un individu à certains items (questions) indiquera l’amplitude d’un trait de caractère et son éventuelle compatibilité avec un métier donné.
Rappelons enfin que toutes ces épreuves de personnalité ne se suffisent pas en elles-mêmes et qu’elles devraient toujours être complétées par un entretien. Qu’il soit clinique ou de motivation, cet entretien permettra de vérifier et d’exploiter le test ou même éventuellement d’infirmer ou d’écarter certaines hypothèses qui s’en seraient dégagées. Malheureusement, la pratique veut que certains recruteurs n’accordent pas cette deuxième chance au candidat et qu’ils préfèrent dans un souci d’économie de temps et de moyens ne se fier qu’aux seuls tests.
C’est paradoxalement cette attitude, que l’on pourrait croire trop confiante, qui nuit le plus à ces outils!
Ils peuvent également appréhender un trait particulier ou la personnalité dans son ensemble. Certains par exemple s’intéressent à la sociabilité, à l’esprit d’entreprise, ou encore aux tendances névrotiques et d’autres tentent d’appréhender toute l’affectivité.
Pour simplifier, les plus utilisés de ces outils seront regroupés en deux catégories : les épreuves projectives et les questionnaires.
• Épreuves projectives
Le fameux test des taches d’encre (Rorschach) ou celui des planches à commenter (TAT) sont des épreuves projectives. Ils se passent individuellement et le sujet par ses réponses livre ou «projette» une partie de sa vie affective qu’elle soit contrôlée ou inconsciente; toutes ses réponses sont codifiées comptées, transformées en pourcentage et comparées à des populations témoins. Ces épreuves sont utilisées en psychologie clinique et pathologique et donc pratiquement jamais à l’entrée des écoles paramédicales.
D’autres tests utilisent des images, des dessins ou des phrases à compléter; leur passation est plus simple, mais l’examinateur préférera souvent la passation individuelle pour noter les réactions du sujet ; hésitations, lapsus, confusion de mots, mots déformés....Là encore, l’affectivité et les mécanismes de défense sont l’objet d’une attention particulière de la part du psychologue.
• Questionnaires
Ils sont d’utilisation plus courante et plus rapide; ils sont plus faciles à faire passer et à corriger; ils peuvent être individuels ou collectifs et là encore soit être orientés vers un trait particulier soit s’intéresser à la personnalité globale d’un individu comme les « tests multiphasiques ».
Le plus souvent ils se présentent sous la forme d’affirmations à classer en « vrai/faux » et parfois «je ne sais pas ».
Par exemple, la phrase «j’aime les films d’épouvante» cochée dans la colonne « vrai » signifie que le candidat aime vraiment ce genre de films
Pour accentuer la typologie et valider l’épreuve, la réponse «je ne sais pas » doit être la moins utilisée possible ou même inexistante. Ces phrases sont généralement des opinions des goûts, des intérêts, des sentiments, ou même des conduites dans des circonstances particulières. Certaines peuvent paraître assez neutres, voire banales et d’autres au contraire beaucoup plus personnelles, voire intimes quelquefois. L’aspect «projectif» est souvent plus perceptible.
Ces phrases doivent toujours être univoques et compréhensibles par tous.
Si quelques fois leur objectif est clair, pour d’autres au contraire il peut être diffus ou caché. Certaines questions seront répétées sous forme légèrement différente pour apprécier la sincérité du candidat. En effet, la valeur de ce type d’épreuve dépend en grande part de la franchise avec laquelle le sujet répond. Or, si ce principe est contenu dans la consigne de début de séance, les candidats s’adapteront souvent aux attentes du sélectionneur ou plus exactement à l’idée qu’ils ont de ces attentes. Le risque est donc que le sujet se montre sous un jour très favorable ou encore tel qu’il voudrait être et non tel qu’il est.
La formulation des questions, la détection du mensonge et toutes les méthodes de validation sont donc primordiales. Tout psychologue reconnaîtra cependant que malgré la bonne efficacité de ces techniques certains candidats garderont toujours l’art du mensonge et témoigneront ainsi d’une certaine forme d’intelligence!
Comme pour les autres méthodes d’observations cliniques, les questionnaires doivent être passés par une population témoin au cours de la construction et pour l’étalonnage y compris l’échelle de mensonge ou de sincérité. Cette population peut être soit un échantillon représentatif de la population qui utilisera l’épreuve soit au contraire une population aux caractéristiques particulière comme par exemple des sujets atteints d’une maladie mentale ou des personnes exerçant une profession donnée. Ainsi, la comparaison des résultats d’un individu à certains items (questions) indiquera l’amplitude d’un trait de caractère et son éventuelle compatibilité avec un métier donné.
Rappelons enfin que toutes ces épreuves de personnalité ne se suffisent pas en elles-mêmes et qu’elles devraient toujours être complétées par un entretien. Qu’il soit clinique ou de motivation, cet entretien permettra de vérifier et d’exploiter le test ou même éventuellement d’infirmer ou d’écarter certaines hypothèses qui s’en seraient dégagées. Malheureusement, la pratique veut que certains recruteurs n’accordent pas cette deuxième chance au candidat et qu’ils préfèrent dans un souci d’économie de temps et de moyens ne se fier qu’aux seuls tests.
C’est paradoxalement cette attitude, que l’on pourrait croire trop confiante, qui nuit le plus à ces outils!
quizQuestions du QCM
- 1 Jusqu’à présent, j’ai surtout dû mes réussites à mon aptitude à établir et maintenir des relations professionnelles.
- 2 Si les performances d’un collègue sont inférieures à la moyenne, je saurai le lui dire de façon honnête et constructive.
- 3 Quand le plus gros du travail a été fait, que les points clés ont été identifiés et que les recommandations ont été formulées, j’aime autant que d’autres personnes prennent la relève.
- 4 Je suis capable de conserver de bons rapports humains et de gérer les problèmes sous une forte pression.
- 5 Je suis très direct(e) avec les gens
- + 8 questions
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