Histoire (concours Fonction publique) - 3/5 star star

En l’absence d’une solution commune et concertée face aux difficultés économiques présentes dans les années trente, le monde se divise en « zones cloisonnées ». La France choisit une politique économique qui l’enfonce dans la crise, tandis que l'Allemagne mène une politique de conquête guidée par un gouvernement totalitaire. Cette instabilité et la politique expansionniste des Allemands conduisent la France et la Grande-Bretagne à déclarer la guerre à l’Allemagne suite à l’invasion de la Pologne le 1er septembre 1939. La France adopte une politique de défense derrière la ligne Maginot mais la stratégie offensive de l’Allemagne, ou guerre éclair (Blitzkrieg), qui allie chars, troupes d’assaut motorisées et artillerie tractée, lui offre une victoire éclair. L’armistice est signé le 22 juin 1940 par Pétain.
La France est divisée en deux : zone libre et zone occupée jusqu’en 1942. De 1940 à 1942, le gouvernement de Vichy fonde un ordre nouveau et collabore activement avec l’Allemagne. La collaboration existe en France sous la forme de dénonciations ou encore de collaboration économique avec l'ennemi (Renault) ; elle facilite le génocide juif. La résistance s’organise suite à l’appel du 18 juin 1940 lancé par le Général de Gaulle, mais aussi en raison de la mise en place
du Service du travail obligatoire (STO) et de l’entrée en guerre de l’URSS contre l’Allemagne qui mobilise les communistes. Les actions de sabotage, de renseignement ou la mise en place de filières d’évasion constituent ses principales actions. Les Forces françaises de l’intérieur (FFI) agissent ainsi contre l’occupant allemand. Le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie et celui de Provence du 15 août, tout comme celui de Sicile en 1943 annoncent la défaite allemande.
Le 8 mai 1945, l’Allemagne capitule sans condition. Le 2 septembre, le Japon capitule à son tour, ce qui marque la fin de la Seconde Guerre mondiale.